La vision de TONI MORGAN sur les questions allant de la pauvreté à l’éducation en passant par l’emploi des jeunes a apporté un vent de fraîcheur dans les médias et aux tables rondes sur la participation civique. Toni est devenue une collaboratrice et une blogueuse pour le Globe and Mail et le Toronto Star, ainsi qu’une activiste vedette dans NOW Weekly Magazine et Chatelaine.
Après avoir trouvé l’inspiration pour terminer son diplôme d’études secondaires, Toni est allée à l’Université  Ryerson et a obtenu un baccalauréat ès arts en Équité et diversité en 2008. Toujours engagée dans le travail communautaire, Toni a divisé son énergie entre les études et son travail avec les jeunes dans le secteur ouest de Toronto. En 2005, Toni a également été choisie comme gardienne canadienne de la Charte mondiale des femmes, ralliant plus de 20 000 femmes pour dénoncer l’injustice au Canada.

À l’âge de 22 ans, une année seulement après avoir commencé son programme d’études à Ryerson, Toni a été embauchée pour lancer et gérer Women Moving Forward (WMF), initiative d’un million de dollars conçue pour inspirer les jeunes mères à poursuivre leur éducation postsecondaire. Toni a transformé le programme en se servant de ses expériences personnelles et de son engagement envers la diversité et l’équité dans l’éducation. À ce jour, WMF a aidé des centaines de femmes et leurs enfants à briser le cycle de la pauvreté grâce aux études postsecondaires et à la formation. Le programme a été salué par la critique et reconnu par la Toronto Community Foundation comme une « idée vitale » qui jette un pont entre les riches et les pauvres.

Après son emploi à WMF, Toni est allée dans le secteur du logement social, ce qui a fait d’elle le plus jeune membre de la direction dans  son organisation. Son travail en partenariats, en entreprises sociales et en stratégie a aidé à changer le discours sur le logement abordable, en le faisant passer au premier plan. Lorsqu’on parle à Toni de son cheminement de carrière peu conventionnel, elle l’attribue à son activisme unique, son esprit entrepreneurial et son engagement indéfectible envers la justice et l’équité dans les systèmes. Toni a aussi fondé Medina, un collectif de compétence médiatique pour les jeunes femmes intéressées à apporté des voix féministes à la culture pop. Aujourd’hui, Toni est responsable de la stratégie et des programmes à la Beat Academy, académie en arts et technologie au service des jeunes au Canada et aux États-Unis. Elle est également devenue une conférencière recherchée dans les domaines du leadership, de la mobilisation communautaire et de la collecte de fonds, après un « crowdfunding » de 71 K$ en 48 heures pour aller à l’Université de Harvard, où elle prépare actuellement une maîtrise en éducation.

Le professeur MARTIN NAKATA, Ph.D., est un spécialiste de réputation internationale, qui a publié des livres – dans les domaines de l’apprentissage, de l’enseignement et de la recherche. Il a prononcé des discours et des présentations en plénière en PNG, en Malaisie, à Taïwan, en Afrique du Sud, en Norvège, en Écosse, en Grèce, en Islande, au Pérou, en Nouvelle-Zélande, aux É.-U et partout en Australie.

Le professeur Nakata a travaillé dans le secteur de l’éducation aux autochtones australiens pendant plus de 36 ans, en remettant en question les façons de faire établies pour comprendre la situation et les possibilités actuelles des Australiens autochtones en matière d’éducation. Ses domaines de spécialisation ont été axés sur les programmes éducatifs dans les études supérieures, la préparation scolaire des étudiants autochtones et les connaissances autochtones.
En tant que l’un des plus grands chercheurs autochtones d’Australie, le professeur Nakata dirige le Centre des autochtones australiens et des peuples du détroit de Torres de l’Université James Cook (JCU), comme pro-vice chancelier. Le professeur Nakata a été l’un des premiers Anciens exceptionnels de JCU et le premier insulaire du détroit de Torres en Australie à obtenir un PhD. Avant JCU, le professeur Nakata a occupé la fonction de directeur de Nura Gili à l’Université de Nouvelle-Galles du Sud. C’est un insulaire du détroit de Torres, l’un des premiers peuples d’Australie.

JOHN FINK est associé de recherche au Centre de recherche du collège communautaire (CCCR) de l’Institut pédagogique de l’Université Columbia. Il poursuit des recherches sur les cours que prennent les étudiants et les modèles d’inscription, les partenariats de transfert d’établissements de deux et quatre ans, les doubles inscriptions d’élèves dans les écoles  secondaires, la mise sur pied et les impacts des réformes des « parcours guidés ».
En collaboration avec Davis Jenkins​, John a effectué l’analyse et rédigé le Tracking Transfer​ report 2016 (« rapport de suivi de transfert »)
(http://ccrc.tc.columbia.edu/publications/tracking-transfer-institutional-state-effectiveness.html), présentant de nouveaux indicateurs de mesure et des résultats nationaux sur les performances de transfert au niveau de l’état et de l’établissement. Il a par la suite coécrit le Transfer Playbook​ (http://ccrc.tc.columbia.edu/publications/transfer-playbook-essential-practices.html), détaillant les pratiques essentielles des partenariats de transfert hautement performants.

Les recherches de John sont publiées dans le Journal of American College Health, le Journal of Student Affairs Research & Practice, New Directions for Student Services​,​​ et le NASPA Journal About Women in Higher Education. Il fait régulièrement des présentations à des conférences nationales et a été invité pour prononcer des discours liminaires et de plénières au National Institute for the Study of Transfer Students, à l’AACC Fall Meeting et à des conférences régionales à New York, en Floride, en Ohio, dans le Maine, en Pennsylvanie et en Ontario.
Avant de se joindre au CCRC, ​John​ a travaillé comme conseiller aux étudiants ayant effectué un transfert et a créé un programme de soutien complet à l’Université du Maryland, à College Park, destiné aux étudiants de collège communautaire qui ont effectué un transfert. Il a également obtenu une maîtrise  en « Personnel  auprès des étudiants universitaires ». Avant cela, il a obtenu un baccalauréat en psychologie et sociologie de l’Université du Wisconsin​, à Madison​​.

LEESA WHEELAHAN, Ph.D., est professeure associée et titulaire de la chaire William G. Davis en leadership des collèges communautaires à l'Institut d'études pédagogiques de l'Ontario (OISE) de l'Université de Toronto. Avant d’arriver au Canada au début de 2014, Leesa a été professeure associée en éducation des adultes et de la formation professionnelle à l’Université de Melbourne en Australie. Elle a débuté sa carrière dans l’enseignement postsecondaire comme professeure de collège en 1994 (dans des centres appelés instituts techniques et de formation continue ou « TAFEs »). En 2002, elle a mené un projet qui a élaboré le premier ensemble australien des principes de reconnaissance des acquis et des politiques de l’Australian Qualifications Framework (cadre de qualification australien). Elle a été l’un des chercheurs éminents d’Australie sur les parcours et les transferts de crédits. Elle a largement été publiée à ce propos dans des journaux, des chapitres de livres, la presse quotidienne et des publications professionnelles. Leesa a travaillé comme spécialiste des parcours et des transferts de crédits en Australie, où elle était responsable du développement de partenariats entre les universités et les TAFEs et pour l’élaboration de cadres institutionnels visant à favoriser les parcours. Depuis son arrivée au Canada, Leesa a mené plusieurs projets de recherche sur les parcours, incluant un projet financé par le CATON l’année dernière, qui a conduit à la mise sur pied d’un « outil de prise de décision » pour aider les personnes qui élaborent des politiques, les dirigeants institutionnels et les services dans le développement de parcours. Elle dirige actuellement le groupe de recherche «Pathways to Education and Work Research Group» à l’OISE (https://www.oise.utoronto.ca/pew/).

CLIFFORD ADELMAN, Ph.D., est associé principal à l’Institute for Higher Education Policy (IHEP) depuis octobre 2006. Il joue un rôle prédominant dans le portefeuille étendu de projets de recherche nationaux et internationaux de l’IHEP, qui sont axés sur l’évaluation, l’accessibilité à l’enseignement supérieur et la mobilité étudiante. Clifford est également au fait de sujets qui ont été au centre d’une grande partie de sa carrière, notamment le taux d’obtention des diplômes, les examens normalisés, les modèles de transfert et le rôle des collèges communautaires.

Précédent son entrée à l’IHEP, M. Adelman a occupé pendant presque 30 ans les fonctions d’analyste de recherche principal au ministère américain de l’Éducation. Il a contribué à des études de fond importantes et marquantes sur le programme d’enseignement secondaire, au rapport A Nation at Risk (1983) et a élaboré le suivi de ce rapport sur les études supérieures, Involvement in Learning (1984), qui a servi de base au mouvement sur l’évaluation dans l’éducation postsecondaire depuis la dernière décénie. Pendant qu’il occupait ce poste, M. Adelman a écrit plusieurs études qui ont servi de référence en matière d’éducation et a déterminé les programmes des décideurs politiques.
Avant de commencer son emploi au gouvernement, M. Adelman a travaillé dans le secteur universitaire comme administrateur et enseignant. Il a occupé des postes au City College de New York, à l’Université Roosevelt, au William Paterson College du Nouveau-Jersey et à l’Université Yale. Il est en outre l’auteur de trois livres à publication commerciale et membre de plusieurs comités axés sur l’éducation. M. Adelman détient un baccalauréat de l’Université Brown, ainsi que des diplômes de maîtise et de doctorat de l’Université de Chicago. Expert de l’IHEP sur divers sujets touchant l’éducation supérieure, M. Adelman connaît bien les questions sur l’accès et la  réussite scolaire, les taux d’obtention des diplômes, les examens normalisés et les évaluations, la mobilité étudiante et les modèles de transfert, le rôle des collèges communautaires, les transistions de l’éducation secondaire/postsecondaire et les alignements de programmes, les questions internationales sur la participation, l’atteinte et la reconnaissance des qualifications, ainsi que le choix des cours, les programmes et les majeures.

JOANNE DUKLAS est une auteure publiée, conférencière, chercheuse et consultante dans le domaine de l’enseignement supérieur, nourrissant un intérêt pour faire évoluer les pratiques de la prochaine génération afin de favoriser la réussite et la mobilité des apprenants. Elle est actuellement chef de projet d’une étude de recherche financée par le CATON, consacrée à l’examen des qualifications et des pratiques exemplaires attestant l’obtention des acquis d’apprentissage scolaires en tant que mécanisme pour faciliter la reconnaissance des apprentissages et transferts antérieurs. Elle est également auteure principale et chef de projet d’un guide national de relevés de notes et de transfert de crédits qui a été financé par neuf bailleurs de fonds provinciaux et nationaux. Ce guide a été lancé pour la première fois au Canada en décembre 2015. Joanne a reçu la reconnaissance de ses pairs, sur le plan national et provincial pour son bénévolat,  sa recherche et son leadership dans l’enseignement supérieur, ce qui l’a menée à recevoir le statut de membre honoraire par l’ARUCC et l’OURA. Par l’entremise de Duklas Cornerstone Consulting, elle apporte à ses clients plus de deux décennies d’expertise en gestion stratégique des inscriptions, en service du registrariat et en service aux étudiants, en restructuration de processus opérationnels, en recherche et en travail sur les politiques. Dans le cadre de sa pratique, elle mène couramment des projets de changement et des études de recherche d’envergure pour trouver des exemples basés sur les faits en vue d’élaborer des normes et des pratiques exemplaires qui placent l’apprenant au premier plan.

JUSTIN RAMI, Ph.D., est le doyen associé de l’enseignement et de l’apprentissage à l’Institut d’Éducation de l’Université de Dublin. Justin est également directeur du Centre de recherche de l’éducation continue et de la formation (FETRC) à l’Institut d’Éducation de l’Université de Dublin. Il est l’ancien président du baccalauréat en sciences (BSc) en Éducation et formation, du programme de formation en Éducation et formation et du volet d’apprentissage flexible du BSc en Éducation et formation. Justin Rami est chargé de cours et chercheur à l’Université de Dublin dans le secteur des politiques et pratiques scolaires. Il enseigne au premier cycle dans les domaines des méthodologies de l’enseignement de l’apprentissage, des stratégies avancées d’enseignement, de la mise en œuvre des programmes et de l’évaluation, de la rétroaction, du micro-enseignement et de la préparation à l’enseignement et du développement d’une perspective de recherche. En plus de ces modules, Justin donne également des conférences et des ateliers sur la rédaction universitaire et l’utilisation des voix critiques dans l’écriture universitaire. Au niveau des cycles supérieurs, il enseigne dans le domaine du comportement organisationnel et des communications organisationnelles. Justin coordonne le secteur des compétences professionnelles en gestion à la maîtrise en Éducation et formation (pour le volet Leadership), qui couvre des domaines tels que les compétences interculturelles, Lean Six Sigma, la psychologie positive, la gestion des talents, le coaching, la pratique réfléchie et la communication et la perception.